Hubert Latham - aviateur

Hubert Latham né à Paris le 10 janvier 1883, d'une riche famille d'armateur havrais, Hubert Latham fait parler de lui en 1905, lorsqu'il relie Londres à Paris à bord du ballon « Aéroclub 2 ». Sa désinvolture, son élégance en font rapidement un personnage médiatique. Intéresse un temps par les courses de canot automobile, il se tourne très vite vers l'aviation. Sa rencontre avec l'ingénieur Léon Levavasseur sera déterminante.

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En avril 1909, Latham vole sur 1500 mètres. Le 5 juin, il s'attribue le record mondial des monoplans et le record français de vol mécanique le 12 juin, il réalise un vol de 40 kilomètres en 39 minutes. Reste à marquer l'opinion publique. Latham propose à Levavasseur de tenter la traversée de la Manche.

Le 1er Juillet, il arrive à Calais pour établir son camp de base. L'ingénieur, Ludovic Breton lui propose l'usine désaffectée du tunnel sous la Manche. Perchée sur les hauteurs du Cap Blanc-Nez, les lieux conviennent à l'aviateur.

Le 19 juillet, malgré un temps incertain, l'impétueux Hubert Latham décide de tenter sa chance. A 6h45, l'Antoinette s'élève majestueusement pour atteindre une altitude de 300 mètres. L'avionneur salue la foule d'un geste de la main, décrit une courbe et met le cap sur Douvres. En moins de cinq minutes, il a disparue dans la brume. A quelques kilomètres des côtes anglaises, une panne de moteur force Latham à amérir. Il faudra vingt minutes au contre torpilleur « Harpon » pour se porter à son secours.

Le marins découvrent l'aviateur tranquillement assis sur son siège, le fume cigarette aux lèvres. De retour à Calais, Hubert promet de faire une nouvelle tentative. Ce qu'il fera le 27 juillet, à bord d'un appareil plus puissant.. L'avionneur échoue de nouveau ; cette fois, à 500 mètres des côtes anglaises. Il aura parcouru la distance en 20 minutes mais ses roues ne fouleront jamais le sol anglais. Il n'y aura pas de troisième tentative. Hubert Latham trouvera la mort, le 25 juin 1912 lors d'un accident de chasse.

Pour honorer le célèbre champion, une statue, haute de près de 3 mètres, œuvres du sculpteur Georges Vergez, est inaugurée le 13 août 1922 en présence de la mère et de la sœur de l'aviateur Louis Blériot prononcera, à cette occasion un discours émouvants

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